mardi 22 mai 2007

Ma deuxième semaine de stage

Lundi 14 mai, ma deuxième semaine de stage commence. Lundi matin a été un moment où tout s’est débloqué. Je m’explique. J’ai d’abord commencé par aller à la sécurité sociale pour me faire enregistrer. Et oui, je ne l’avais toujours pas fait. Ensuite, je suis allé à la bibliothèque de l’université pour mettre la main sur le livre introuvable sur les iroquois du Saint-Laurent. La première étape fut d’aller chercher dans les rayons où bien sûr il n’était pas. La seconde fut d’aller à la réserve. J’ai été accueilli par un gentil jeune homme qui se décarcassa pour moi. Il chercha longtemps sur ses ordinateurs (dont le premier ne marche pas) pour finalement me dire d’aller voir à la réserve mais cette fois–ci au niveau 0. En fait, ils sont en pleine restructuration de la bibliothèque au niveau des réserves donc il y a plein de micmac. Je me suis donc rendue à cette fameuse réserve au niveau 0. Au début, la personne qui s’en occupe a paru surprise de me voir. Je lui explique est mon cas et il a farfouillé derrière son comptoir pendant de longues minutes pour finalement ressortir avec le fameux livre. Miracle ! Je n’étais ici simplement que pour le feuilleter car M. Dumas avait fait une demande auprès des bibliothèques de l’arrondissement pour le faire venir au bureau. Ce livre est proprement génial. Il m’a dit que tout ce que je voulais savoir sur les iroquois du Saint-Laurent. Pour cette période de l’occupation amérindienne, mon travail est fait. Une autre chose qui s’est débloquée est mon rendez-vous avec le ministère. La personne qui s’occupait du service de la documentation archéologique qui m’avait répondu par mail. La semaine dernière je n’ai pas pu les contacter car ils effectuaient un changement de personnel. Je pouvais donc prendre rendez-vous avec eux. La matinée s’était bien passé mais l’après-midi, moins. L’après-midi, je devais me rendre à la maison des Jésuites afin de voir la banque de données. J’avais rendez-vous avec Sandra pour qu’elle ouvre la porte à 13h00. Malheureusement, à 14h00 Sandra n’était toujours pas là. Donc j’ai patienté une heure pour rien. En plus, la maison des Jésuites est dans un coin un petit peu paumé de Québec et ils passent un bus au maximum toutes les demi-heure. Heureusement qu’il faisait beau. Revenue à l’appartement, j’ai appelé M. Dumas pour avoir des nouvelles. Il m’a dit qu’il allait contacter Sandra. Quelques minutes plus tard, j’ai eu un appel de Sandra qui s’excusait pleinement de m’avoir totalement oublié. Nous avons fixé un autre rendez-vous pour le lendemain matin. Et rassurez-vous, cette fois, je ne suis pas rester à la porte. J’ai passé toute la journée du mardi là-bas pour prendre connaissance des objets amérindiens préhistoriques trouvés lors des fouilles sur le site de la maison des Jésuites. La grande majorité des objets sont des objets lithiques (en pierre). Je crois que je devais avoir du mal à monter une exposition avec ça. Dans l’après-midi, j’ai aussi pris rendez-vous avec le ministère pour la journée de vendredi. Au niveau du temps, lundi a été une journée magnifique mais le temps s’est gâté à partir de mardi. Mardi, le soleil avait disparut sous les nuages mais il faisait encore chaud quoique avec un peu de vent. Ce n’était qu’un de tout petits avant-goût du temps de mercredi et de jeudi. Il a fait un temps épouvantable : très froid, vent, pluie. À la météo, ils avaient même prévu de la neige pour Québec. Rendez-vous compte : de la neige à la mi-mai. Incroyable ! Donc ces deux jours : mercredi et jeudi, je suis restée calfeutrer chez moi à travailler bien au chaud dans ma couette. Vendredi, le temps s’est un peu amélioré. C’est le jour où j’avais rendez-vous au ministère de la culture, à la documentation archéologique. À l’origine, je voulais y aller en vélo mais la porte pour accéder à mon vélo était fermée. J’ai dû me résoudre à prendre le bus, ne sachant pas du tout lequel prendre et où m’arrêter. J’y suis allé à l’instinct et suis finalement arrivé à bon port. Je m’attendais à être accueillis par une personne, très classe, style rat de bibliothèques, étant donné qu’il s’agissait du ministère. Mais pas du tout. Je fus accueillie par une étudiante style gothique avec les cheveux rouges. Le contact est très bien passé entre nous, elle a été très gentil et m’a beaucoup aidé dans mes recherches. Je la remercie beaucoup car sans elle je crois que j’y serai encore. Il a fallu éplucher une bonne trentaine de cartes au 1/50 000ème. Sur chaque carte, j’ai dû repérer tous les sites archéologiques préhistoriques amérindiens. Certes, c’est un travail laborieux mais très utile car il a fait bien avancer les choses. Ensuite, par rapport à tous les sites que j’avais repéré, il fallait savoir leur identité culturelle, c’est-à-dire la période d’occupation du site. Bref, je vous passe les détails mais ça a été un travail fastidieux. J’en ai eu pour toute la journée. Et encore que je n’ai pas les sites archéologiques pour la ville de Québec car il y en a plus de 800. Ensuite, il y a eu un long week-end de trois jours. Lundi était férié. J’ai donc décidé d’aller visiter le vieux Québec étant donné que le beau temps était revenu. Samedi après-midi, je suis parti à vélo vers le vieux Québec. Ma première étape a été l’observatoire de la capitale. C’est une tour où l’on se rend au 31e étage pour avoir une vue panoramique sur Québec. Avec le beau temps, la vue était magnifique. Je me suis ensuite rendue dans le vieux Québec après quelques détours et retours. Effectivement, je me suis un petit peu perdu. Mais, à vélo il est difficile de pédaler et de regarder en même temps la carte sous peine de collision avec une voiture, un panneau ou aux autres obstacles. Et je suis quand même arrivée. À l’observatoire de la capitale, on m’avait proposé de prendre une carte pour trois jours comprenant 24 musées et des trajets en bus. J’en ai bien profité. Le trajet en bus était le bienvenu surtout le dimanche car il pleuvait des cordes . Mais la pluie n’arrête pas une malouine et même mouiller de la tête aux pieds, j’ai quand même visité le vieux québec. Et comme ici, le temps change très vite, le lundi a été une journée magnifique. Ainsi durant ces trois jours, j’ai visité plusieurs musées dont le musée du fort et le château Frontenac. Et quand le temps le permettait, notamment lundi, j’ai de longues balades dans le parc des champs de bataille.

Fouilles archéologiques à la terrasse Dufferrin

Le château Frontenac qui contrairement à ce que son nom indique n'est pas un château mais un hôtel de luxe. Il a été constuit à partir de 1892.
intérieur de la cour du château Frontenac
Une des salles au riche décor
Monsieur Henri, notre guide, en costume de page de l'époque de la construction initiale du château Fronteanc. Il cherchait Mme Evelyne dans tout l'hôtel. Cette recherche a servi d'excuse pour nous montrer les diffrérentes parties de l'hôtel
La salle de bal décorée par des lustres en cristal de Boheme
La citadelle
Le parlement
D'apres vous, qu'est ce que c'est?
un indice: ce n'est pas dans le vieux québec et ça n'a pas du tout l'air de ce que c'est.
Je vous laisse une semaine pour trouver après je vous donne la réponse
La boutique de Noël, ouverte toute l'année et pas seulement dans la période de Noël, histoire de rêver toute l'année. C'est un magasin magnifique qui plairait beaucoup à Sylvie
Sa façade

1 commentaire:

Les Brard a dit…

Je vais quand même laisser un commentaire puisque personne n'en laisse. J'avais arrêté puisque ce que je disais était nettement moins intelectuelles que les autres. Bref ça fait quand même plus de deux semaines que t'es parti il serait temps de mettre le site à jour. Que deviennent les indiens?