mardi 22 mai 2007

Ma deuxième semaine de stage

Lundi 14 mai, ma deuxième semaine de stage commence. Lundi matin a été un moment où tout s’est débloqué. Je m’explique. J’ai d’abord commencé par aller à la sécurité sociale pour me faire enregistrer. Et oui, je ne l’avais toujours pas fait. Ensuite, je suis allé à la bibliothèque de l’université pour mettre la main sur le livre introuvable sur les iroquois du Saint-Laurent. La première étape fut d’aller chercher dans les rayons où bien sûr il n’était pas. La seconde fut d’aller à la réserve. J’ai été accueilli par un gentil jeune homme qui se décarcassa pour moi. Il chercha longtemps sur ses ordinateurs (dont le premier ne marche pas) pour finalement me dire d’aller voir à la réserve mais cette fois–ci au niveau 0. En fait, ils sont en pleine restructuration de la bibliothèque au niveau des réserves donc il y a plein de micmac. Je me suis donc rendue à cette fameuse réserve au niveau 0. Au début, la personne qui s’en occupe a paru surprise de me voir. Je lui explique est mon cas et il a farfouillé derrière son comptoir pendant de longues minutes pour finalement ressortir avec le fameux livre. Miracle ! Je n’étais ici simplement que pour le feuilleter car M. Dumas avait fait une demande auprès des bibliothèques de l’arrondissement pour le faire venir au bureau. Ce livre est proprement génial. Il m’a dit que tout ce que je voulais savoir sur les iroquois du Saint-Laurent. Pour cette période de l’occupation amérindienne, mon travail est fait. Une autre chose qui s’est débloquée est mon rendez-vous avec le ministère. La personne qui s’occupait du service de la documentation archéologique qui m’avait répondu par mail. La semaine dernière je n’ai pas pu les contacter car ils effectuaient un changement de personnel. Je pouvais donc prendre rendez-vous avec eux. La matinée s’était bien passé mais l’après-midi, moins. L’après-midi, je devais me rendre à la maison des Jésuites afin de voir la banque de données. J’avais rendez-vous avec Sandra pour qu’elle ouvre la porte à 13h00. Malheureusement, à 14h00 Sandra n’était toujours pas là. Donc j’ai patienté une heure pour rien. En plus, la maison des Jésuites est dans un coin un petit peu paumé de Québec et ils passent un bus au maximum toutes les demi-heure. Heureusement qu’il faisait beau. Revenue à l’appartement, j’ai appelé M. Dumas pour avoir des nouvelles. Il m’a dit qu’il allait contacter Sandra. Quelques minutes plus tard, j’ai eu un appel de Sandra qui s’excusait pleinement de m’avoir totalement oublié. Nous avons fixé un autre rendez-vous pour le lendemain matin. Et rassurez-vous, cette fois, je ne suis pas rester à la porte. J’ai passé toute la journée du mardi là-bas pour prendre connaissance des objets amérindiens préhistoriques trouvés lors des fouilles sur le site de la maison des Jésuites. La grande majorité des objets sont des objets lithiques (en pierre). Je crois que je devais avoir du mal à monter une exposition avec ça. Dans l’après-midi, j’ai aussi pris rendez-vous avec le ministère pour la journée de vendredi. Au niveau du temps, lundi a été une journée magnifique mais le temps s’est gâté à partir de mardi. Mardi, le soleil avait disparut sous les nuages mais il faisait encore chaud quoique avec un peu de vent. Ce n’était qu’un de tout petits avant-goût du temps de mercredi et de jeudi. Il a fait un temps épouvantable : très froid, vent, pluie. À la météo, ils avaient même prévu de la neige pour Québec. Rendez-vous compte : de la neige à la mi-mai. Incroyable ! Donc ces deux jours : mercredi et jeudi, je suis restée calfeutrer chez moi à travailler bien au chaud dans ma couette. Vendredi, le temps s’est un peu amélioré. C’est le jour où j’avais rendez-vous au ministère de la culture, à la documentation archéologique. À l’origine, je voulais y aller en vélo mais la porte pour accéder à mon vélo était fermée. J’ai dû me résoudre à prendre le bus, ne sachant pas du tout lequel prendre et où m’arrêter. J’y suis allé à l’instinct et suis finalement arrivé à bon port. Je m’attendais à être accueillis par une personne, très classe, style rat de bibliothèques, étant donné qu’il s’agissait du ministère. Mais pas du tout. Je fus accueillie par une étudiante style gothique avec les cheveux rouges. Le contact est très bien passé entre nous, elle a été très gentil et m’a beaucoup aidé dans mes recherches. Je la remercie beaucoup car sans elle je crois que j’y serai encore. Il a fallu éplucher une bonne trentaine de cartes au 1/50 000ème. Sur chaque carte, j’ai dû repérer tous les sites archéologiques préhistoriques amérindiens. Certes, c’est un travail laborieux mais très utile car il a fait bien avancer les choses. Ensuite, par rapport à tous les sites que j’avais repéré, il fallait savoir leur identité culturelle, c’est-à-dire la période d’occupation du site. Bref, je vous passe les détails mais ça a été un travail fastidieux. J’en ai eu pour toute la journée. Et encore que je n’ai pas les sites archéologiques pour la ville de Québec car il y en a plus de 800. Ensuite, il y a eu un long week-end de trois jours. Lundi était férié. J’ai donc décidé d’aller visiter le vieux Québec étant donné que le beau temps était revenu. Samedi après-midi, je suis parti à vélo vers le vieux Québec. Ma première étape a été l’observatoire de la capitale. C’est une tour où l’on se rend au 31e étage pour avoir une vue panoramique sur Québec. Avec le beau temps, la vue était magnifique. Je me suis ensuite rendue dans le vieux Québec après quelques détours et retours. Effectivement, je me suis un petit peu perdu. Mais, à vélo il est difficile de pédaler et de regarder en même temps la carte sous peine de collision avec une voiture, un panneau ou aux autres obstacles. Et je suis quand même arrivée. À l’observatoire de la capitale, on m’avait proposé de prendre une carte pour trois jours comprenant 24 musées et des trajets en bus. J’en ai bien profité. Le trajet en bus était le bienvenu surtout le dimanche car il pleuvait des cordes . Mais la pluie n’arrête pas une malouine et même mouiller de la tête aux pieds, j’ai quand même visité le vieux québec. Et comme ici, le temps change très vite, le lundi a été une journée magnifique. Ainsi durant ces trois jours, j’ai visité plusieurs musées dont le musée du fort et le château Frontenac. Et quand le temps le permettait, notamment lundi, j’ai de longues balades dans le parc des champs de bataille.

Fouilles archéologiques à la terrasse Dufferrin

Le château Frontenac qui contrairement à ce que son nom indique n'est pas un château mais un hôtel de luxe. Il a été constuit à partir de 1892.
intérieur de la cour du château Frontenac
Une des salles au riche décor
Monsieur Henri, notre guide, en costume de page de l'époque de la construction initiale du château Fronteanc. Il cherchait Mme Evelyne dans tout l'hôtel. Cette recherche a servi d'excuse pour nous montrer les diffrérentes parties de l'hôtel
La salle de bal décorée par des lustres en cristal de Boheme
La citadelle
Le parlement
D'apres vous, qu'est ce que c'est?
un indice: ce n'est pas dans le vieux québec et ça n'a pas du tout l'air de ce que c'est.
Je vous laisse une semaine pour trouver après je vous donne la réponse
La boutique de Noël, ouverte toute l'année et pas seulement dans la période de Noël, histoire de rêver toute l'année. C'est un magasin magnifique qui plairait beaucoup à Sylvie
Sa façade

dimanche 13 mai 2007

Résumé de ma première semaine de stage

Le reste de ma semaine a principalement consisté à des recherches à la bibliothèque de l’université. Vous ne pouvez pas imaginer la grandeur de cette bibliothèque. Un seul étage suffit à contenir au moins toute la bibliothèque de Lorient. Et encore il ne s’agit que de celle des sciences humaines. Bref, elle se divise en 5 étages selon les différentes matières. Le simple fait de trouver le bon étage m’a pris quelques dizaines de minutes. Ensuite il a fallu trouver un escalier pour y monter. L’étage qui m’intéressait était le 4ème. Après avoir enfin trouver les escaliers et l’étage auquel ils menaient, j’ai pu commencer mes recherches. Je suis tombé sur un livre très intéressant qui faisait l’inventaire de sites archéologiques préhistoriques. Pile poil ce qu’il me fallait sauf qu’il datait de 1977 et que les sites étaient représenté par des petits ronds, triangles ou carrés. Comment savoir s’ils correspondaient vraiment à ce que je cherchais ou non. J’ai déjà éliminé tous les sites qui étaient issu de la culture inuit. J’ai commencé un travail laborieux en regardant sites par sites s’il se trouvait bien dans la zone qui m’intéressait. Mais j’ai vite abandonné l’affaire. Certains sites n’avaient même pas été fouillés et seulement cité dans un ouvrage. De plus, la date de parution du livre laissait penser que au moins le double de site si ce n’est plus avait été inventorié. Toutefois je peux dire que maintenant, j’ai une bonne connaissance de la géographie du Québec. J’ai continué ma recherche. J’ai quand même bien avancé. Pendant mon séjour à l’université, j’ai réussi à me faire un copain. Un grand noir est venu m’aborder en me disant, je cite : « je suis tombé sous ton charme ». Ha ha ha, je rigole ! Non je n’ai pas eu cette réaction devant lui. Je l’ai laissé dire pendant que je faisais quelques photocopies. Il a laissé tomber quand je lui ai dit que j’avais quelqu’un en France qui m’attendait. Il a fini par dire : «c’est dommage je t’aurai bien invité au restaurant ». Et oui pas de bol ! La brève conversation se finit avec mon retour à mes livres.
J’ai aussi assisté Mercredi à l’arrondissement à une conférence sur l’histoire de la ville de Québec. Elle avait pour bu de donner une base au employée de la ville en vue du 400ème anniversaire de la ville. Cela m’a permit de faire un peu le point sur mes recherches avec Mr Dumas. En fait, j’ai une grande liberté autant dans mes horaires que dans mes choix de lieu de recherches. Je fais un peu ce que je veux du moment qu’il y a le résultat à la fin.
Les jours suivants, je suis retourné à l’université pour compléter mes données. J’ai réussi à identifier quelle tribu peuplait le territoire des berges du Saint-Laurent. Il s’agit des Iroquois du Saint-Laurent, d’où leur nom…C’est le peuple qu’a rencontré Jacques Cartier lorsqu’il est arrivé en 1534. Mais lorsque Champlain est revenu en 1608, ce peuple avait disparu. Pour faire avancé mes recherches, il faut que je qualifie la culture matérielle de cette tribu. Pour ceux qui ne comprenne pas, il faut que je détermine quels objet qui leurs sont caractéristiques. Cela est très important en vue de la conception de l’exposition. D’autres questions sont apparues aussi : pourquoi ont-ils disparu ? Qu’est-ce qui faire dire qu’ils ont disparu ? Qui les a remplacé ? Il faut que j’ai un aperçu d’un inventaire récent des sites des berges du Saint-Laurent et surtout que je me concentre sur les sites existants autour de Québec pour connaître leurs occupations. Bref pas mal de travail en perceptive mais j’ai déjà fais un premier pas.
Toutefois, cela pourrait aller beaucoup plus vite si je pouvais accéder aux rapports de fouille. Il se trouve au centre de la documentation archéologique au ministère de la culture et des communications. Ils sont visibles sur rendez-vous. J’ai essayé à plusieurs reprise de prendre ce fameux et précieux rendez-vous par courriel ou par téléphone mais sans jamais de réponse. Comment peut-on prendre rendez-vous si ça ne répond jamais ? Mon tuteur a comparé cela à Asterix et Obélix et les douze travaux pendant l’épisode dans l’asile. Pour ceux qui ne connaissent pas lisez le, ça correspond tout à fait. J’ai eu à faire à la même situation à la bibliothèque de l’université pour chercher un livre. Bien qu’il soit disponible, il n’était en rayon. Un deuxième exemplaire se trouve à la réserve. Je dois donc aller à la réserve mais ou se trouve la réserve. Du 4ème, je descends à l’accueil au 1er pour le savoir. Elle est au 2ème. Arrivé au 2ème, il s’agit de la réserve de sciences politiques. Je tente quand même. Je suis dans la bonne réserve mais le livre a été mis de côté par un professeur pour ses élevés donc pas pour moi. Il faut que j’aille voir au pré-classement au 4ème. Je remonte au 4ème pour trouver le pré-classement qui n’est bien sur pas indiqué sur les panneaux. Je me di que c’est peut-être le gars un peu dégarni avec un queue de cheval (même style de Mr Monteil pour mes collègues de Nantes) se baladant souvent dans les rayons avec son walkman. Je lui demande, il va voir. Il ne l’a pas dans son pré-classement. Il va voir dans le rayon même si j’ai déjà regardé 10 fois autrement je ne lui aurait pas demandé. Bizarre, il n’y ait pas. Finalement, je me retrouve sans livre, sans savoir où il est et j’ai perdu au moins une 30min.
Autrement, quand je pars ou quand je reviens de ma journée, lorsque je vais remettre le vélo derrière l’immeuble, je croise souvent une marmotte. Et oui, j’ai bien dit une marmotte. Elle a fait sa vie là. Elle cohabite avec d’autres marmottes et des chats. Au début, ça m’a surpris mais on m’a expliqué qu’ici les marmottes n’étaient pas aussi sauvages que chez nous.
Demain, je dois retourner à la maison des Jésuites pour prendre connaissance de la banque de donnée sur la collection d’artefacts (objets) trouvés pendant les fouilles du site. J’espère que le ministère va me répondre. Ça ferait bien avancer les choses.

Voila ma copine la marmotte qui vit derrière l'immeuble

mardi 8 mai 2007

Mes deux premières journées de stage

Ma première rencontre avec mon tuteur : Éric Dumas s’est très bien passé. J'ai aussi rencontré Isabel Gagnon, responsable de toutes les expositions dans l'arrondissement. J’ai été très bien accueilli. La journée a commencé par un mise au point sur le travail que j’aillais effectuer pendant mon stage. Mon travail va consister au fil des semaines à partir d’une vision globale de l’occupation amérindienne des berges du Saint-Laurent pour petit à petit me concentrer sur le site de la maison des Jésuites et son importance par rapport aux autres sites fouillés. Cette synthèse va m'amener à réaliser un concept d'exposition qui pourra être mis en place pour le 400ème anniversaire de la ville en 2008. Ensuite, il m’a présenté à l’étage. Il règne une ambiance plutôt sympa. Nous sommes partis après à la maison des Jésuites de Sillery, musée et site archéologique. C’est là qu’aurait lieu l’exposition que je devrais concevoir. Puis nous sommes repartis au bureau d’arrondissement où il m’a montré mon bureau avec mon ordinateur et mon téléphone… J’ai commencé mes recherches sur les amérindiens. Ma seule source de recherche à l’arrondissement est internet. A la fin de la journée, j’avais l’impression de ne pas avoir fait grand-chose, tant le sujet est vaste et intéressant. J’ai du pain sur la planche car l’archéologie québécoise est moins développée qu’en France. Il y a encore peu d’étude sur le sujet. L’archéologie québécoise s’est surtout concentrée sur les traces après l‘arrivée européenne et très peu sur les traces dite préhistorique. Croyez-moi, y’a du boulot, je ne risque pas de m’ennuyer.
Le jour suivant, je suis allée faire mes recherches à la maison des Jésuites. J’ai épluché toute la documentation mise à ma disposition. J’ai trouvé le plus de renseignements dans un article d’une revue sur l’histoire québécoise. Il m’a donné de bonnes pistes. J’ai déjà quelques sites amérindiens le long du Saint-Laurent. Mais étant donné que ma connaissance de la géographie québécoise n’est pas la meilleure, je ne sais pas s’ils entrent ou non dans la zone choisie pour l’étude. Demain, je vais à l’université de Laval pour recueillir des informations plus archéologiques sur mon thème. J’ai aussi envoyé quelques courriels pour demander des informations auprès de sites archéologiques, de l’association des archéologues québécois et du centre de documentation du ministère pour pouvoir consulter les rapports de fouilles des sites archéologiques. Espérons qu’ils me répondent, leur aide serait la bienvenue. Comme vous pouvez le constatez, je ne chôme pas et ce n’est que le début…
La maison des Jésuites avec au premier plan le cimetière des amérindiens convertis

dimanche 6 mai 2007

Deuxième journée à Québec

Avec Stéfani, nous sommes allées faire un petit tour (10km) vers le centre de Québec. Elle m’a fait voir un parc de Québec : le parc de champs de bataille, la plaine d’Abraham. C’est un immense espace où se sont déroulées les batailles entre les Français et les Anglais. Il faisait un temps magnifique (beau et chaud). J’espère que ça va continuer.



Vue de la ville de Lévis, ville de l'autre côté du Saint-Laurent, à partir d'un belvédère.
Le parc du champs de bataille avec sa piste pour rollers et ses canons.

samedi 5 mai 2007

Première journée à Québec

L’objectif de ma journée était de trouver mon lieu de stage et de faire d’autres courses (les pâtes c’est bon mais on s’en lasse vite). Apres avoir longtemps hésité sur la façon de m’y rendre, la solution fut résolue avec Stéfani qui accepte de me prêter son vélo pour les 2 mois. J’ai donc enfourché le vélo sous un temps frais et un petit crachin (pas breton mais québécois). La route est assez simple, en ligne droit et fait environ 8km aller-retour. L’aller me paru plus long que le retour ne sachant pas vraiment où j’allais. De plus, l’aller est en légère montée et donc le retour en légère descente. Le trajet s’est bien passé sauf qu’il est déstabilisant de devoir regarder les feux de l’autre coté de la route plutôt que du même coté (pour ceux qui ne comprenne pas, je vais illustrer par une photo plus bas). Ensuite, Stéfani m’a proposé d’aller au cinéma dans l’après-midi voir un film québécois : A vos marques, Party. C’est une comédie romantique. Comme le cinéma est dans une galerie commerciale, elle en a profité pour me montrer ce qu’étaient les leur. Nous sommes ensuite aller voir le film. J’ai parfois eu du mal à comprendre certaines expressions mais j’ai compris la grande majorité. J’ai cru reconnaître un des acteurs de la grande séduction…Pour finir cette première journée québécoise, Stéfani m’a emmené manger de la poutine.
L'affiche du film

La bande-annonce

Ceci est de la poutine. C'est un plat local typique constitué de frites recouvertes de fromages en "crottes", le tout nappé d'une sauce marron. Bien sur, comme dirait Stéfani, ma coloc, de la junk food, de la nourriture pas très gastronomique...

Viside du vieux Montréal et arrivée à Québec

Après un réveil matinal à cause du décalage horaire, nous avons découvert le vieux Montréal avec la place Jacques Cartier, l’hôtel de ville, le marché Bon Secours, Notre-Dame de Bon Secours ou la musée Pointe-à-Caillière...
Nous avons ensuite visité le musée Ramezay où j’aurai pu aller en stage. C’est un musée sur l’histoire de l’occupation de Montréal depuis les amérindiens jusqu'au XVIII-XIXème siècle. Une exposition temporaire sur la justice était présentée. Elle était très bien faite et très ludique. Cela se déroulait au premier étage. En dessous, il y avait une présentation d’une maison, du mobilier et du mode de vie à Montréal vers le XVIII-XIXème siècle. Nous avons eu le droit à une démonstration et une explication sur la façon de tisser par un bénévole en costume d’époque avec charlotte sur la tête (j’ai échappé à ça, je suis sur que j’aurai été très mignonne…). Elle était anglophone mais a fait l’effort de nous parler en français. Quand le vocabulaire français lui manquait, elle continuait en anglais. Je suis plutôt contente de moi parce que lorsqu’elle utilisait l’anglais je comprenais. Mais bon ce n’était pas très compliqué, elle simplifiait les terme pour être plus compréhensible. Elle nous a raconté l’histoire d’un mouton en Nouvelle-Zélande qui pour échapper à la tonte s’était caché. Ils l’ont retrouvé 6 ans après. Il était énorme par l’accumulation de la laine et après la tonte, il n’en menait pas large…Ensuite, nous avons pris notre repas dans un centre commercial, le complexe Desjardins. L’endroit où nous avons dînés (ici pour le midi, ils disent le dîner et pour le soir, le souper) était une sorte d’immense place. Le centre était occupé par toutes les tables et était entouré par tous les « restaurants ». Il s’agit de comptoirs comme dans les fast food. Il y a une dizaine de comptoir avec une multiplication des choix entre l’italien, le chinois ou le hamburger. Le repas fut rapidement englouti. J’avais choisi le chinois (pas cher pour une assiette bien remplie). Nous sommes rentrés à l’hôtel avec ceux qui partait pour Québec afin de récupérer les bagages.
Nous avons pris le car à la gare routière à 14h pour arriver à Sainte-Foy à 17h. J’ai ensuite rejoint l’appartement. J’ai été accueilli très gentiment par Stéfani, Sarah étant partis pour le week-end. Elle m’a fait faire le tour du propriétaire. J’ai déballé mes affaires et commencé à avoir un petit creux. Ne voulant abuser de la gentillesse de ma colocatrice et puiser dans leur réserve, je suis allée faire des courses sur ses indications au Provigo. Après avoir pris la route dans le mauvais sens, je suis finalement arrivée à bon port. Le supermarché n’est pas très loin de l’appartement (à condition de ne pas se tromper de route bien-sûr). L’avenue Myrand, sur laquelle se situe l’appartement, est bien desservie au niveau des services et commerces avec pharmacie, vidéoclub, buanderie, médecin, dentiste, bar… Le quartier est étudiant, proche de l’université mais pas bruyant et agréable avec un petit parc. J’ai eu du mal à trouver les produits que je voulais mais après avoir tourné entre les rayons, j’ai pu trouver de quoi ne pas mourir de faim (dont du vrai beurre salé ). Le Provigo à la taille d’un Shopi. Stéfani le considère comme une petite épicerie. Je vous laisse imaginer la taille des grandes surfaces…Je suis ensuite retourné à l’appartement où Stéfani dormait. Après un souper rapide, j’ai suivi son exemple bien qu’il n’était que 21h, décalage horaire oblige.
L'hôtel de ville de Montréal

La place Jacques CartierLe marché Bon Secours

Notre-Dame de Bon SecoursLe musée Pointe-à-CaillièreVue de Montréal, mélange d'ancien et de nouveau, reflétant les différentes époques de constructions de la ville.

vendredi 4 mai 2007


Premier lever de soleil sur Montréal vu de la chambre de l'hôtel avec moi en prime en relief

Premier jour au Québec

Allo la France, ici le Québec.
Le départ s’est relativement bien passé. Pour quelqu’un qui n’a jamais pris l’avion, c’était une grande aventure. L’embarquement s’est bien fait. Le décollage a été assez crispant. La traversée a été rapide grâce aux films. Quoique le premier film a été difficile à comprendre en anglais au début jusqu'à ce que je comprenne qu’on pouvait changer de chaîne pour la langue (merci à l’hôtesse de l’air). Les premiers paysages du Québec furent enneigés. Bien que je n’osais pas trop regarder pas le hublot car la vision de l’aile me faisait oublier que je ne me trouvais pas dans un grand TGV. Histoire que je me racontais pour de pas avoir trop peur. L’atterrissage fut plus mouvementé. Nous avons eu le droit à un tour de montagne russe. Le pilote montait, descendait, montait, descendait et changeait de cap souvent pour atteindre l’aéroport dans le bon axe et à la bonne altitude. Mes intestins ont été un peu remués d’autant plus que j’avais u mal de crâne infernal.
Ensuite arrivée à Montréal Trudeau vers 13h30, il a fallu encore faire la queue pour l’immigration pendant au moins 45min. La personne sur qui je suis tombée était aimable comme une porte de prison.
Apres récupération des bagages tout en ce demandant où nous attendais les personnes de l’OFQJ. Ce détail fut réglé après le passage de la porte et la vision de deux charmantes femmes avec un panneau de l’OFQJ. Il nous a fallu attendre le reste de l’équipe. Nous étions 30 accueillis par cette avion. Pour quitter l’aéroport et rejoindre l’hôtel, nous avons du attendre le car qui je dirai était comme son chauffeur atypique.
Bref nous sommes arrivés à l’hôtel vers 16h environ. Après un rapide distribution des chambres et une installation (juste le temps de poser les affaires), nous sommes aller faire un petit tour. Nous avions rendez-vous à 17h pour le souper dans un restaurant, le Mars et Vénus. Pour ma part, je me suis rendu à une banque Scotia (merci maman pour les adresses) afin de ne pas avoir de frais.
Nous avons donc soupés. Avec le décalage horaire, même s’il n’était pas très tard, nous étions pour la grande majorité très fatigué. Mais se coucher à cette heure aurait provoquer un lever vers 3h du matin, heure canadienne, donc 9h, heure française. Nous avons donc continué notre pérégrination dans Montréal accompagner par nos deux guides, Catherine et Mireille. Nous sommes aller dans un bar : le Saint-Sulpice. Bar qui ne paye pas de mine de l’extérieur côté rue, ni de l’intérieur mais qui prend toute sa dimension côté cour avec une vision sur ses 3 étages et sa grande place derrière.
Bref, j’ai été raisonnable et me suis couchée vers 21h30, la fatigue commençant à s’accumuler. Je me suis quand même réveillée à 5h du matin. Je dormirai plus les autres nuits quand je me serai adapter au décalage horaire.
Au programme aujourd’hui : rendez-vous à 9h30 pour une visite du vieux Montréal ensuite départ pour Québec vers 14h et arrivée vers 16h30-17h. J’espère que le premier contact avec mes colocatrices se passera bien.

Autrement, les gens d’ici et même ceux qui sont avec moi de l’OFQJ doivent me prendre pour une simplette car je n’arrête pas de sourire. Depuis que j’ai commencé à entendre parler québécois, je suis ravi et je savoure pleinement chaque instant de mon séjour. Je suis très contente d’être ici et je vais en profite au maximum.

La suite au prochain épisode.