jeudi 14 juin 2007

Cinquième semaine de stage

Et oui la cinquième semaine, que ça passe vite. Donc après mon dernier rendez-vous avec Mr Dumas, je devais me concentrer sur les sites de Québec. Lundi et Mardi, je suis allée au ministère. Lundi, J’ai complété les informations que j’avais déjà avec les objets trouvés sur ces sites. Mardi, j’ai commencé à consulter les rapports de fouilles pour les sites qui avaient une appartenance culturelle définie. Un vrai travail de fourmi ! J’ai découvert plein de chose, de bonnes et des moins bonnes. Les sites autour de la maison des Jésuites ne sont pas si importants que ça ou alors ils ont été fouillés dans les années 60 donc ne sont pas beaucoup documentés. Un site notamment possède des planches de matériel lithique faites à la main. Ça m’a rappelé de bons souvenirs de l’année dernière lorsque je devais faire la même chose. Personnellement, comme je ne suis pas du tout doué pour le dessin, ça ne ressemblait à rien. Mais là, c’était bien fait. Autrement, j’ai aussi appris qu’il y avait peut-être d’autres sites autour de la maison des Jésuites mais qu’ils étaient recouvert sous au moins 10 m de terre de remblai. Cette terre provient des chantiers de grands magasins. Il y a peut-être un potentiel mais on ne le sait pas… Je me suis aussi amusé… à faire une carte de la région de Québec avec la localisation des sites et leur appartenance culturel. J’ai commencé à faire une synthèse des informations recueillies sur ces sites pour ma prochaine réunion avec Mr Dumas, le mercredi. Le jeudi, j’ai continué cette synthèse toujours pour les sites avec une appartenance culturelle définie. Il y a, surtout sur la rive sud, des sites très importants. Certaines ont connu une occupation quasi continue durant toutes les périodes préhistoriques. Certains sites font parties des plus anciens du Québec. Un site appartient même à une période que je n’ai pas trouvée pour l’ensemble des sites de la vallée du Saint-Laurent auxquels je me suis intéressé au début. Vendredi, je suis retournée à la documentation archéologique du ministère pour consulter les rapports de fouilles des sites indéterminés, c’est-à-dire qu’il a été impossible de leur définir une période d’occupation. Pour certains sites, il n’y a rien ou presque. Pour un site, le seule document qu’il y avait dessus était un pauvre feuille avec son code Borden marqué et quelques notes griffonnés à la main et indéchiffrable (même pour un pro des hiéroglyphes). Cette situation a été valable pour plusieurs sites et j’avouerai que ça m’a facilité la tâche. Ouf ! Ça de moins à faire. Le week-end était le bienvenu. Samedi, je suis allée aux chutes de Montmorency. Elle fait 83m de haut, 30 de plus que les chutes du Niagara. C’est un lieu magnifique avec des paysages splendides et un calme reposant. C’est aussi un lieu historique qui fut le témoin des batailles entre Français et Anglais au moment de la Conquête en 1759. Je me suis bien baladée et ai descendu (pas monté, je ne suis pas une sportive) les 487 marches de l’escalier panoramique avec ses belvédères. J’ai pris mon dîner (déjeuner pour les Français) là-bas et ai fini mon petit parcours. Il faut savoir que les chutes sont à une dizaine de km de Québec et comme je suis allée toute seule, j’ai pris le bus. Le bus met un peu plus d’une heure pour faire le trajet avec des correspondances et ne passe qu’une fois toute les deux heures. Il ne fallait pas que je le loupes à l’aller ou encore moins au retour. Même ce n’est pas si loin (j’aurai pu y aller en vélo), le long temps que le bus met s’explique par le fait qu’il ne prend pas le chemin le plus direct pour y aller et fait plein d’arrêts. J’ai donc bien profité de cette journée commencée sous la pluie mais fini sous un beau soleil. Le dimanche a été relaxe mais avec un peu de travail quand même.
Les chutes de Monmorency
Une autre vue des chutes
L'esaclier panoramique
La magnifique (mais bryuante) vue que j'avais lors de mon déjeuner
Au loin, Québec, dans le brouillard

lundi 4 juin 2007

Troisième et quatrième semaine de stage

Puisqu’on me réclame des nouvelles, je vais vous en donner. Mais je ne promets rien de très palpitants. J’ai surtout travaillé pour mon stage qui plus il avance plus il apparaît comme un travail de maîtrise. Mais je n’ai l’intention de passée mon année à venir au Québec. Tout ça pour vous dire que le boulot ne manque pas. Donc après une fin de semaine (wend-end) de trois jours, j’avais rendez-vous mardi, 22 mai, dans l’après midi avec Mr Dumas pour lui faire par de mon avancée. Auparavant, j’avais épluché tous ce que j’avais trouvé le vendredi au ministère soit environ plus de 300 pages, et je n’exagère pas au contraire. J’ai éliminé tous les sites qui ne m’intéressaient pas comme les sites amérindiens historiques ou euro-québecois. J’en suis arrivé à quelques 800 occupations sachant qu’un site peut avoir connu plusieurs périodes d’occupation. Bref, je met rend à mon rendez-vous. Je vais au bureau de Mr Dumas, très étonné de me voir car pour lui, le rendez-vous était le lendemain soit mercredi. Je n’ai pas grave, il n’a rien de prévu tout de suite et la réunion a lieu. Je lui présente les sites, les objets trouvés à la maison des Jésuites… Je fais part de mon inquiétude quant au fait de faire une exposition uniquement avec ces objets. Il me répond qu’il est conscient de ce problème et pense qu’il sera évident d’emprunter des objets. En plus, je lui fais part d’autres problèmes concernant la base de données de la maison des Jésuites :
Ø la datation est très vague voire inexistante donc il est difficile de dire si les objets sont vraiment préhistoriques ou non. La seule bonne information sur les objets sont leur culture d’appartenance (amérindienne ou euro-québecoise) et encore…
Ø le nombre des photos illustrant la base est très réduite et ne couvre q’une infime partie des objets
Ø le plus grave, il n’y a aucun lien entre les photos et la base de données, les numéros des photos ne correspondent à rien et elles ne possèdent aucune légende rien
Bref, cette base est un peu à refaire. Il était déjà un peu au courant de ces problèmes. Ensuite, nous avons évoqués le fait de faire une carte avec les sites que j’avais trouvé. Ma prochaine mission était donc d’avoir leurs coordonnées (latitude et longitude). Je lui ai aussi présenté l’évolution de la présence amérindienne sur les berges du Saint-Laurent selon les différentes cultures et chronologies définies par les archéologues québécois. Pour ceux que ça intéresse, je donnerai des informations mais je sais que ça en barbera certains. Par rapport à l’évolution de cette occupation, Mr Dumas, toujours dans la perspective de l’exposition, m’a demandé de chercher des objets directeurs, significatifs de ces cultures et de leur évolution, leur mode d’habitat, leur religion...bref ce qui les caractérise. Donc la réunion s’est terminée avec pour moi, plein de nouvelles taches à accomplir. Mais ne vous inquiétez pas Super Agnès les a accompli avec brio. En ce qui concerne la deuxième mission, j’ai travaillé dessus le mercredi et le jeudi avec une synthèse pour les différentes périodes d’occupations avec des planches montrant les objets caractéristiques. Le vendredi, j’ai pu me rendre à la documentation archéologique. Elle n’est ouverte au public que le lundi, mardi et vendredi, c’est pour ça que je n’ai pas pu y aller avant. Cette deuxième visite au ministère s’est bien passée grâce à Marie-Soleil. Pendant quasiment toute la journée, nous nous sommes échangées les coordonnées des sites, moi sur un ordinateur et elle sur un autre afin de faciliter les choses. Un truc à vous faire faire des cauchemars de chiffre qui vous attaque mais non, la nuit s’est bien passée. Je me suis aussi attaché à inventorier les sites préhistoriques pour la ville de Québec. Il n’y en avait pas 800 mais à peu près 80.
La fin de semaine s’est passée tranquillement avec l’appartement quasiment pour moi toute seule. Sarah était partis dans sa famille à Joliette et Stéfani à Montréal samedi et travaillait dimanche.
Le lundi suivant, le 28 mai, je suis allé de nouveau au ministère. J’ai repris toutes cartes que j’avais consulté la première fois, étant un peu plus familiarisé avec la localisation des sites. Pour vous expliquez, ici chaque site possède un code qui est appelé code borden. Ce code a été inventé par deviner qui ? Mr Borden bien sur. En fait, le territoire canadien est divisé en carte au 1/50 0000. Chaque carte est divisé en secteur qui possède chacun un code borden. Le premier site trouvé dans ce secteur porte le numéro 1 et ainsi de suite.Pour vous donnez un exemple, la ville de Québec se trouve sur la carte 21L/14 et posséde le code borden CeEt. Pour être plus précise, la maison des Jésuites possède le code borden CeEt-27.Et donc pour mon plus grand bonheur, j’ai retrouvé d’autres occupations, environ une centaine, seulement…J’ai recommencé les divers opérations que j’avais faites pour les autres : définition de la culture et coordonnées. J’ai aussi travaillé sur les sites à Québec. J’ai obtenu leurs coordonnées et leur fonction. Enfin quand je dis la fonction, je n’ai plus l’avoir que pour environ une dizaine de sites. Le reste des sites n’a pas vraiment de fonction très définie. La semaine s’est poursuivie en complétant la synthèse sur les cultures et leur matériel ainsi qu’une mise en forme des autres informations récoltées afin de les présenter à Mr Dumas le vendredi. Malheureusement pour lui, je pense qu’il a été un peu déçu quand je lui ai dit qu’il n’y avait pas eu d’occupation préhistorique à la maison des Jésuites même. Mais il y a autour de la maison des Jésuites, des sites relativement importants et préhistoriques. Lors de la réunion du vendredi, il m’a présenté une grille type du scénario d’une exposition. Je vous avouerai que ça m’a un peu mis la pression surtout quand je lui ai demandé si je pouvais y mettre toutes mes idées et que le commissaire d’exposition ferait le tri et qu’il m’a répondu : « Mais c’est vous le commissaire d’exposition, c’est à vous de faire les bons choix ». Il l’a dit gentiment comme à son habitude mais je n’ai intérêt à pas me planter… Mes prochaines missions sont de compléter les informations sur les sites de Québec (structures, mobiliers,…) et de faire une comparaison entre ces sites et ceux de l’ensemble des berges du Saint-Laurent pour voir s’il y a des différentes ou des similitudes en fonction des différentes périodes d’occupations. Je vais aussi recentrer mon secteur plus précisément autour de la maison des Jésuites.
Parallèlement à tous ça, je travaille bien-sûr sur la rédaction de mon rapport de stage et là aussi je suis bien soutenu par Mr Dumas.

La suite bientôt…

mardi 22 mai 2007

Ma deuxième semaine de stage

Lundi 14 mai, ma deuxième semaine de stage commence. Lundi matin a été un moment où tout s’est débloqué. Je m’explique. J’ai d’abord commencé par aller à la sécurité sociale pour me faire enregistrer. Et oui, je ne l’avais toujours pas fait. Ensuite, je suis allé à la bibliothèque de l’université pour mettre la main sur le livre introuvable sur les iroquois du Saint-Laurent. La première étape fut d’aller chercher dans les rayons où bien sûr il n’était pas. La seconde fut d’aller à la réserve. J’ai été accueilli par un gentil jeune homme qui se décarcassa pour moi. Il chercha longtemps sur ses ordinateurs (dont le premier ne marche pas) pour finalement me dire d’aller voir à la réserve mais cette fois–ci au niveau 0. En fait, ils sont en pleine restructuration de la bibliothèque au niveau des réserves donc il y a plein de micmac. Je me suis donc rendue à cette fameuse réserve au niveau 0. Au début, la personne qui s’en occupe a paru surprise de me voir. Je lui explique est mon cas et il a farfouillé derrière son comptoir pendant de longues minutes pour finalement ressortir avec le fameux livre. Miracle ! Je n’étais ici simplement que pour le feuilleter car M. Dumas avait fait une demande auprès des bibliothèques de l’arrondissement pour le faire venir au bureau. Ce livre est proprement génial. Il m’a dit que tout ce que je voulais savoir sur les iroquois du Saint-Laurent. Pour cette période de l’occupation amérindienne, mon travail est fait. Une autre chose qui s’est débloquée est mon rendez-vous avec le ministère. La personne qui s’occupait du service de la documentation archéologique qui m’avait répondu par mail. La semaine dernière je n’ai pas pu les contacter car ils effectuaient un changement de personnel. Je pouvais donc prendre rendez-vous avec eux. La matinée s’était bien passé mais l’après-midi, moins. L’après-midi, je devais me rendre à la maison des Jésuites afin de voir la banque de données. J’avais rendez-vous avec Sandra pour qu’elle ouvre la porte à 13h00. Malheureusement, à 14h00 Sandra n’était toujours pas là. Donc j’ai patienté une heure pour rien. En plus, la maison des Jésuites est dans un coin un petit peu paumé de Québec et ils passent un bus au maximum toutes les demi-heure. Heureusement qu’il faisait beau. Revenue à l’appartement, j’ai appelé M. Dumas pour avoir des nouvelles. Il m’a dit qu’il allait contacter Sandra. Quelques minutes plus tard, j’ai eu un appel de Sandra qui s’excusait pleinement de m’avoir totalement oublié. Nous avons fixé un autre rendez-vous pour le lendemain matin. Et rassurez-vous, cette fois, je ne suis pas rester à la porte. J’ai passé toute la journée du mardi là-bas pour prendre connaissance des objets amérindiens préhistoriques trouvés lors des fouilles sur le site de la maison des Jésuites. La grande majorité des objets sont des objets lithiques (en pierre). Je crois que je devais avoir du mal à monter une exposition avec ça. Dans l’après-midi, j’ai aussi pris rendez-vous avec le ministère pour la journée de vendredi. Au niveau du temps, lundi a été une journée magnifique mais le temps s’est gâté à partir de mardi. Mardi, le soleil avait disparut sous les nuages mais il faisait encore chaud quoique avec un peu de vent. Ce n’était qu’un de tout petits avant-goût du temps de mercredi et de jeudi. Il a fait un temps épouvantable : très froid, vent, pluie. À la météo, ils avaient même prévu de la neige pour Québec. Rendez-vous compte : de la neige à la mi-mai. Incroyable ! Donc ces deux jours : mercredi et jeudi, je suis restée calfeutrer chez moi à travailler bien au chaud dans ma couette. Vendredi, le temps s’est un peu amélioré. C’est le jour où j’avais rendez-vous au ministère de la culture, à la documentation archéologique. À l’origine, je voulais y aller en vélo mais la porte pour accéder à mon vélo était fermée. J’ai dû me résoudre à prendre le bus, ne sachant pas du tout lequel prendre et où m’arrêter. J’y suis allé à l’instinct et suis finalement arrivé à bon port. Je m’attendais à être accueillis par une personne, très classe, style rat de bibliothèques, étant donné qu’il s’agissait du ministère. Mais pas du tout. Je fus accueillie par une étudiante style gothique avec les cheveux rouges. Le contact est très bien passé entre nous, elle a été très gentil et m’a beaucoup aidé dans mes recherches. Je la remercie beaucoup car sans elle je crois que j’y serai encore. Il a fallu éplucher une bonne trentaine de cartes au 1/50 000ème. Sur chaque carte, j’ai dû repérer tous les sites archéologiques préhistoriques amérindiens. Certes, c’est un travail laborieux mais très utile car il a fait bien avancer les choses. Ensuite, par rapport à tous les sites que j’avais repéré, il fallait savoir leur identité culturelle, c’est-à-dire la période d’occupation du site. Bref, je vous passe les détails mais ça a été un travail fastidieux. J’en ai eu pour toute la journée. Et encore que je n’ai pas les sites archéologiques pour la ville de Québec car il y en a plus de 800. Ensuite, il y a eu un long week-end de trois jours. Lundi était férié. J’ai donc décidé d’aller visiter le vieux Québec étant donné que le beau temps était revenu. Samedi après-midi, je suis parti à vélo vers le vieux Québec. Ma première étape a été l’observatoire de la capitale. C’est une tour où l’on se rend au 31e étage pour avoir une vue panoramique sur Québec. Avec le beau temps, la vue était magnifique. Je me suis ensuite rendue dans le vieux Québec après quelques détours et retours. Effectivement, je me suis un petit peu perdu. Mais, à vélo il est difficile de pédaler et de regarder en même temps la carte sous peine de collision avec une voiture, un panneau ou aux autres obstacles. Et je suis quand même arrivée. À l’observatoire de la capitale, on m’avait proposé de prendre une carte pour trois jours comprenant 24 musées et des trajets en bus. J’en ai bien profité. Le trajet en bus était le bienvenu surtout le dimanche car il pleuvait des cordes . Mais la pluie n’arrête pas une malouine et même mouiller de la tête aux pieds, j’ai quand même visité le vieux québec. Et comme ici, le temps change très vite, le lundi a été une journée magnifique. Ainsi durant ces trois jours, j’ai visité plusieurs musées dont le musée du fort et le château Frontenac. Et quand le temps le permettait, notamment lundi, j’ai de longues balades dans le parc des champs de bataille.

Fouilles archéologiques à la terrasse Dufferrin

Le château Frontenac qui contrairement à ce que son nom indique n'est pas un château mais un hôtel de luxe. Il a été constuit à partir de 1892.
intérieur de la cour du château Frontenac
Une des salles au riche décor
Monsieur Henri, notre guide, en costume de page de l'époque de la construction initiale du château Fronteanc. Il cherchait Mme Evelyne dans tout l'hôtel. Cette recherche a servi d'excuse pour nous montrer les diffrérentes parties de l'hôtel
La salle de bal décorée par des lustres en cristal de Boheme
La citadelle
Le parlement
D'apres vous, qu'est ce que c'est?
un indice: ce n'est pas dans le vieux québec et ça n'a pas du tout l'air de ce que c'est.
Je vous laisse une semaine pour trouver après je vous donne la réponse
La boutique de Noël, ouverte toute l'année et pas seulement dans la période de Noël, histoire de rêver toute l'année. C'est un magasin magnifique qui plairait beaucoup à Sylvie
Sa façade

dimanche 13 mai 2007

Résumé de ma première semaine de stage

Le reste de ma semaine a principalement consisté à des recherches à la bibliothèque de l’université. Vous ne pouvez pas imaginer la grandeur de cette bibliothèque. Un seul étage suffit à contenir au moins toute la bibliothèque de Lorient. Et encore il ne s’agit que de celle des sciences humaines. Bref, elle se divise en 5 étages selon les différentes matières. Le simple fait de trouver le bon étage m’a pris quelques dizaines de minutes. Ensuite il a fallu trouver un escalier pour y monter. L’étage qui m’intéressait était le 4ème. Après avoir enfin trouver les escaliers et l’étage auquel ils menaient, j’ai pu commencer mes recherches. Je suis tombé sur un livre très intéressant qui faisait l’inventaire de sites archéologiques préhistoriques. Pile poil ce qu’il me fallait sauf qu’il datait de 1977 et que les sites étaient représenté par des petits ronds, triangles ou carrés. Comment savoir s’ils correspondaient vraiment à ce que je cherchais ou non. J’ai déjà éliminé tous les sites qui étaient issu de la culture inuit. J’ai commencé un travail laborieux en regardant sites par sites s’il se trouvait bien dans la zone qui m’intéressait. Mais j’ai vite abandonné l’affaire. Certains sites n’avaient même pas été fouillés et seulement cité dans un ouvrage. De plus, la date de parution du livre laissait penser que au moins le double de site si ce n’est plus avait été inventorié. Toutefois je peux dire que maintenant, j’ai une bonne connaissance de la géographie du Québec. J’ai continué ma recherche. J’ai quand même bien avancé. Pendant mon séjour à l’université, j’ai réussi à me faire un copain. Un grand noir est venu m’aborder en me disant, je cite : « je suis tombé sous ton charme ». Ha ha ha, je rigole ! Non je n’ai pas eu cette réaction devant lui. Je l’ai laissé dire pendant que je faisais quelques photocopies. Il a laissé tomber quand je lui ai dit que j’avais quelqu’un en France qui m’attendait. Il a fini par dire : «c’est dommage je t’aurai bien invité au restaurant ». Et oui pas de bol ! La brève conversation se finit avec mon retour à mes livres.
J’ai aussi assisté Mercredi à l’arrondissement à une conférence sur l’histoire de la ville de Québec. Elle avait pour bu de donner une base au employée de la ville en vue du 400ème anniversaire de la ville. Cela m’a permit de faire un peu le point sur mes recherches avec Mr Dumas. En fait, j’ai une grande liberté autant dans mes horaires que dans mes choix de lieu de recherches. Je fais un peu ce que je veux du moment qu’il y a le résultat à la fin.
Les jours suivants, je suis retourné à l’université pour compléter mes données. J’ai réussi à identifier quelle tribu peuplait le territoire des berges du Saint-Laurent. Il s’agit des Iroquois du Saint-Laurent, d’où leur nom…C’est le peuple qu’a rencontré Jacques Cartier lorsqu’il est arrivé en 1534. Mais lorsque Champlain est revenu en 1608, ce peuple avait disparu. Pour faire avancé mes recherches, il faut que je qualifie la culture matérielle de cette tribu. Pour ceux qui ne comprenne pas, il faut que je détermine quels objet qui leurs sont caractéristiques. Cela est très important en vue de la conception de l’exposition. D’autres questions sont apparues aussi : pourquoi ont-ils disparu ? Qu’est-ce qui faire dire qu’ils ont disparu ? Qui les a remplacé ? Il faut que j’ai un aperçu d’un inventaire récent des sites des berges du Saint-Laurent et surtout que je me concentre sur les sites existants autour de Québec pour connaître leurs occupations. Bref pas mal de travail en perceptive mais j’ai déjà fais un premier pas.
Toutefois, cela pourrait aller beaucoup plus vite si je pouvais accéder aux rapports de fouille. Il se trouve au centre de la documentation archéologique au ministère de la culture et des communications. Ils sont visibles sur rendez-vous. J’ai essayé à plusieurs reprise de prendre ce fameux et précieux rendez-vous par courriel ou par téléphone mais sans jamais de réponse. Comment peut-on prendre rendez-vous si ça ne répond jamais ? Mon tuteur a comparé cela à Asterix et Obélix et les douze travaux pendant l’épisode dans l’asile. Pour ceux qui ne connaissent pas lisez le, ça correspond tout à fait. J’ai eu à faire à la même situation à la bibliothèque de l’université pour chercher un livre. Bien qu’il soit disponible, il n’était en rayon. Un deuxième exemplaire se trouve à la réserve. Je dois donc aller à la réserve mais ou se trouve la réserve. Du 4ème, je descends à l’accueil au 1er pour le savoir. Elle est au 2ème. Arrivé au 2ème, il s’agit de la réserve de sciences politiques. Je tente quand même. Je suis dans la bonne réserve mais le livre a été mis de côté par un professeur pour ses élevés donc pas pour moi. Il faut que j’aille voir au pré-classement au 4ème. Je remonte au 4ème pour trouver le pré-classement qui n’est bien sur pas indiqué sur les panneaux. Je me di que c’est peut-être le gars un peu dégarni avec un queue de cheval (même style de Mr Monteil pour mes collègues de Nantes) se baladant souvent dans les rayons avec son walkman. Je lui demande, il va voir. Il ne l’a pas dans son pré-classement. Il va voir dans le rayon même si j’ai déjà regardé 10 fois autrement je ne lui aurait pas demandé. Bizarre, il n’y ait pas. Finalement, je me retrouve sans livre, sans savoir où il est et j’ai perdu au moins une 30min.
Autrement, quand je pars ou quand je reviens de ma journée, lorsque je vais remettre le vélo derrière l’immeuble, je croise souvent une marmotte. Et oui, j’ai bien dit une marmotte. Elle a fait sa vie là. Elle cohabite avec d’autres marmottes et des chats. Au début, ça m’a surpris mais on m’a expliqué qu’ici les marmottes n’étaient pas aussi sauvages que chez nous.
Demain, je dois retourner à la maison des Jésuites pour prendre connaissance de la banque de donnée sur la collection d’artefacts (objets) trouvés pendant les fouilles du site. J’espère que le ministère va me répondre. Ça ferait bien avancer les choses.

Voila ma copine la marmotte qui vit derrière l'immeuble

mardi 8 mai 2007

Mes deux premières journées de stage

Ma première rencontre avec mon tuteur : Éric Dumas s’est très bien passé. J'ai aussi rencontré Isabel Gagnon, responsable de toutes les expositions dans l'arrondissement. J’ai été très bien accueilli. La journée a commencé par un mise au point sur le travail que j’aillais effectuer pendant mon stage. Mon travail va consister au fil des semaines à partir d’une vision globale de l’occupation amérindienne des berges du Saint-Laurent pour petit à petit me concentrer sur le site de la maison des Jésuites et son importance par rapport aux autres sites fouillés. Cette synthèse va m'amener à réaliser un concept d'exposition qui pourra être mis en place pour le 400ème anniversaire de la ville en 2008. Ensuite, il m’a présenté à l’étage. Il règne une ambiance plutôt sympa. Nous sommes partis après à la maison des Jésuites de Sillery, musée et site archéologique. C’est là qu’aurait lieu l’exposition que je devrais concevoir. Puis nous sommes repartis au bureau d’arrondissement où il m’a montré mon bureau avec mon ordinateur et mon téléphone… J’ai commencé mes recherches sur les amérindiens. Ma seule source de recherche à l’arrondissement est internet. A la fin de la journée, j’avais l’impression de ne pas avoir fait grand-chose, tant le sujet est vaste et intéressant. J’ai du pain sur la planche car l’archéologie québécoise est moins développée qu’en France. Il y a encore peu d’étude sur le sujet. L’archéologie québécoise s’est surtout concentrée sur les traces après l‘arrivée européenne et très peu sur les traces dite préhistorique. Croyez-moi, y’a du boulot, je ne risque pas de m’ennuyer.
Le jour suivant, je suis allée faire mes recherches à la maison des Jésuites. J’ai épluché toute la documentation mise à ma disposition. J’ai trouvé le plus de renseignements dans un article d’une revue sur l’histoire québécoise. Il m’a donné de bonnes pistes. J’ai déjà quelques sites amérindiens le long du Saint-Laurent. Mais étant donné que ma connaissance de la géographie québécoise n’est pas la meilleure, je ne sais pas s’ils entrent ou non dans la zone choisie pour l’étude. Demain, je vais à l’université de Laval pour recueillir des informations plus archéologiques sur mon thème. J’ai aussi envoyé quelques courriels pour demander des informations auprès de sites archéologiques, de l’association des archéologues québécois et du centre de documentation du ministère pour pouvoir consulter les rapports de fouilles des sites archéologiques. Espérons qu’ils me répondent, leur aide serait la bienvenue. Comme vous pouvez le constatez, je ne chôme pas et ce n’est que le début…
La maison des Jésuites avec au premier plan le cimetière des amérindiens convertis

dimanche 6 mai 2007

Deuxième journée à Québec

Avec Stéfani, nous sommes allées faire un petit tour (10km) vers le centre de Québec. Elle m’a fait voir un parc de Québec : le parc de champs de bataille, la plaine d’Abraham. C’est un immense espace où se sont déroulées les batailles entre les Français et les Anglais. Il faisait un temps magnifique (beau et chaud). J’espère que ça va continuer.



Vue de la ville de Lévis, ville de l'autre côté du Saint-Laurent, à partir d'un belvédère.
Le parc du champs de bataille avec sa piste pour rollers et ses canons.

samedi 5 mai 2007

Première journée à Québec

L’objectif de ma journée était de trouver mon lieu de stage et de faire d’autres courses (les pâtes c’est bon mais on s’en lasse vite). Apres avoir longtemps hésité sur la façon de m’y rendre, la solution fut résolue avec Stéfani qui accepte de me prêter son vélo pour les 2 mois. J’ai donc enfourché le vélo sous un temps frais et un petit crachin (pas breton mais québécois). La route est assez simple, en ligne droit et fait environ 8km aller-retour. L’aller me paru plus long que le retour ne sachant pas vraiment où j’allais. De plus, l’aller est en légère montée et donc le retour en légère descente. Le trajet s’est bien passé sauf qu’il est déstabilisant de devoir regarder les feux de l’autre coté de la route plutôt que du même coté (pour ceux qui ne comprenne pas, je vais illustrer par une photo plus bas). Ensuite, Stéfani m’a proposé d’aller au cinéma dans l’après-midi voir un film québécois : A vos marques, Party. C’est une comédie romantique. Comme le cinéma est dans une galerie commerciale, elle en a profité pour me montrer ce qu’étaient les leur. Nous sommes ensuite aller voir le film. J’ai parfois eu du mal à comprendre certaines expressions mais j’ai compris la grande majorité. J’ai cru reconnaître un des acteurs de la grande séduction…Pour finir cette première journée québécoise, Stéfani m’a emmené manger de la poutine.
L'affiche du film

La bande-annonce

Ceci est de la poutine. C'est un plat local typique constitué de frites recouvertes de fromages en "crottes", le tout nappé d'une sauce marron. Bien sur, comme dirait Stéfani, ma coloc, de la junk food, de la nourriture pas très gastronomique...